En amont des travaux à venir dans le cadre du programme de rééquilibrage du lit de la Loire, des diagnostics archéologiques sont réalisés par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives). L’enjeu de ces diagnostics ? Déterminer la présence d’éventuels vestiges enfouis dans les sables du fleuve sur les sites concernés par les futurs travaux de remodelage des épis.
Zoom sur les diagnostics achéologiques réalisés par l’Inrap
Suite à des diagnostics « tests » expérimentés en 2019, les diagnostics prescrits par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) en 2020 et 2021 ont suivi une nouvelle méthode, moins intrusive. Vous avez ainsi peut-être aperçu cet été de « drôles » d’engins sur les grèves de Loire à proximité des communes de Mauges-sur-Loire, Orée d’Anjou ou Ancenis-Saint-Géréon. Il s’agit de quads, tractant un géoradar multi-antennes, afin de faire une première reconnaissance du sous-sol pour guider ensuite les sondages à la pelle mécanique sous la surveillance d’archéologues de l’Inrap.
Les diagnostics archéologiques , qui ne peuvent se dérouler que lorsque le niveau d’eau du fleuve est au plus bas (appelée période d’étiage) ont démarré cette année le 17 août. Ils se poursuivront tant que les niveaux d’eau le permettront. Une dernière campagne de diagnostic est prévue en 2021.
Selon les résultats qu’ils apporteront quant à la présence de vestiges, ces diagnostics pourront conduire à la mise en place de fouilles préventives avant le démarrage des travaux pour caractériser davantage les vestiges identifiés (nature, fonction, organisation, état de conservation, étendue et datation). Ces vestiges seront extraits et conservés ou ré-enfouis.